Communiqués de presse

Pour le respect de la liberté syndicale !

 le 15/03/2023

Communiqué des sections syndicales du lycée Victor Hugo.

Ce lundi 13 mars, en plein mouvement social contre la réforme des retraites, nous apprenons la suspension à titre conservatoire de notre collègue, Christine Gorce, enseignante documentaliste au lycée Victor Hugo de Marseille, convoquée pour avoir tenu une banderole jugée diffamatoire à l'encontre de sa hiérarchie.

Cette mesure s'inscrit dans une série de non-renouvellements et/ou suspensions (4 en tout) survenu.e.s en l'espace de 6 mois dans notre établissement : trois AED écartés à la fin de l'année scolaire 2021-2022 puis un AED suspendu cette année et en attente de commission disciplinaire.

Les personnelLEs ont également connu au début de l'année scolaire 2022-2023 une "enquête à 360 degrés" destinée à cibler les éléments jugés perturbateurs dans l'établissement, un lycée général et technologique anciennement "zep" alliant la grande difficulté sociale aux nouvelles formes de management autoritaire en vigueur.

La logique de censure et de mise au pas enclenchée sous le ministère Blanquer sous couvert de loyauté et d'obligation de réserve doit cesser.

Nous poursuivrons nos actions de soutien au respect du droit syndical dans l'éducation nationale et nous demandons la réintégration des personnels écartés dans leur poste.

Les personnelLEs du lycée Victor Hugo soutenuEs par les syndicats Sud éduc 13 et CGT éduc'

Rassemblement Vendredi 17 Mars à 9h devant le lycée


Rassemblement contre Zemmour hier.



03 /02/ 23  Communiqué NPA 13



Pas de fachos dans nos quartiers !


Hier soir, plus de deux cent manifestant.es se sont rassemblé.es à l’appel de collectifs antifascistes,
partis politiques et syndicats pour refuser l’ouverture d’un local d’extrême-droite à Marseille. Le parti de Zemmour, Reconquête, veut s’implanter à Marseille et espère faire oublier l’accueil agité que lui avaient réservé plusieurs centaines de Marseillais.es lors de sa venue pendant les présidentielles.

L’extrême droite espère détourner la colère sociale qui s’exprime dans le mouvement contre la réforme des retraites, et plus largement pour des hausses de salaires, contre la vie chère par des discours racistes, islamophobes, antisémites, nationalistes, sexistes.

L’extrême-droite n’est pas l’amie des travailleurs. Loin d’une prétendue opposition au
gouvernement, elle partage les politiques identitaires et antisociales de Macron.

Alors que le gouvernement présentait cette semaine à l’Assemblée la loi Darmanin, qui renforce les dispositifs répressifs à l’encontre des migrant.es et restreint l’accès à la régularisation, rien d’étonnant à ce que la police ait choisi de repousser les manifestant.es.

Le NPA13 demande la libération immédiate des manifestant.es interpellé.es.

Dès le 31, par nos grèves et les manifestations,
faire battre le gouvernement en retraite !



Communiqué du NPA 13


Marseille, le 29 janvier 2023


La mobilisation a été massive le 19 janvier. Malgré le bourrage de cranes, le monde du travail refuse la «   réforme   » Macron-Borne visant à nous faire travailler plus longtemps, à baisser le montant des pensions et à obliger celles et ceux qui en ont les moyens à recourir 
à une retraite «   par capitalisation   » auprès des assurances et banques privées. 
Si nous vivons plus vieux, c’est grâce à la retraite à 60 ans ! Reculer l’âge de départ c’est nous user plus au travail. Alors que nombreux sont les travailleuses et les travailleurs qui arrivent épuisés à la retraite. Quand ils y arrivent...
Nous refusons de travailler toujours plus pour le Capital et réaffirmons que ce n’est pas l’argent qui manque. 80 milliards de dividendes ont été distribués aux actionnaires du
CAC40 en 2022. Et pour nous, ce sont les salaires et les pensions bloqués et les prix qui flambent.
Il n’y a rien à négocier dans leur «   réforme   »   ! Aucun «   dialogue social   » avec le Capital et ses valets ! La lutte doit continuer jusqu’au retrait pur et simple  
Pour   cela   il   faut   faire   monter   le   rapport   de   forces   par   la   grève   reconductible   et interprofessionnelle, seul moyen de faire céder le gouvernement et le patronat. En cela, toutes les initiatives permettant de faire grossir la mobilisation, à l'image du meeting de lutte interprofessionnel organisé le 26 janvier sur la plateforme de Lavera autour des travailleurs en grève des secteurs du pétrole et des ports, vont dans le bon sens. 
Le 31 doit aussi être l’occasion pour les travailleurs et les travailleuses de se réunir et de décider des suites et de leurs revendications   : mettre fin au chômage et à la précarité par la 
semaine de 32h   ; augmenter les salaires   ; le SMIC à 2000 €... 
La   seule   «   motion   de   censure   »   réellement   efficace   contre   ce   gouvernement antidémocratique sera celle de la lutte et de la rue. 
Le NPA appelle à répondre encore plus massivement à l’appel intersyndical à la journée  du 31 janvier.

Ce n’est qu’un début !



“Les individus ne constituent une classe que pour autant qu'ils ont à soutenir une lutte commune contre une autre classe ; pour le reste, ils s'affrontent en ennemis dans la concurrence.”


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